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Je cherche un emploi

Tu termines ou arrêtes tes études ? Tu souhaites entrer dans la vie active, tu envisages plutôt de reprendre des études ou tu ne sais pas encore quoi faire ? Peu importe tes projets, tu as perdu ton statut d’étudiant et cela a forcément un impact sur tes droits sociaux ! Tu veux en savoir plus ? On t’explique tout !

Dois-je m’inscrire comme demandeur d’emploi ?

Lorsque tes études prennent fin ou que tu décides de les arrêter, la première chose à faire est de t’inscrire comme demandeur d’emploi (le FOREM, Actiris, l’ADG ou le VDAB). Ce n’est pas une obligation légale mais c’est fortement conseillé. Pourquoi ? Parce que tu vas pouvoir bénéficier d’une série d’avantages et tu pourras conserver tes droits sociaux (allocations familiales). Et en l’absence de revenus, c’est toujours ça de pris !

Comment ça marche ? Quand tu t’inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu commences ce que l’on appelle le stage d’insertion

Durant le stage d’insertion, tu vas devoir respecter une série d’obligations. Pour vérifier que tu respectes bien ces obligations, tu seras convoqué à deux moments d’évaluation. Si tu obtiens deux évaluations positives, ton stage d’insertion prendra fin au bout des 310 jours et tu pourras bénéficier d’un revenu appelé allocations d’insertion. Évidemment, tu n’auras pas droit à ces allocations si tu as trouvé un emploi entre-temps et que tu gagnes ta vie !

Bon à savoir ! Si tu termines une formation en alternance, la durée de ton stage d’insertion sera plus courte que 310 jours voire carrément nulle ! Mais cela dépend de la réussite ou de l’échec de ta formation… 

Comme tu l’auras compris, tu ne percevras aucun revenu pendant la durée de ton stage d’insertion, à moins que tu ne trouves un emploi… Si tu as moins de 25 ans, tu vas pouvoir conserver tes allocations familiales et rester sur la mutuelle de tes parents durant la durée de ton stage d’insertion. Pour cela, tu dois non seulement être inscrit comme demandeur d’emploi mais aussi respecter plusieurs conditions ! Découvre ci-dessous comment maintenir tes droits sociaux !

Comment conserver mon droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

J’ai moins de 18 ans

Si tu as moins de 18 ans et que tu es domicilié en Wallonie, c’est très simple ! Tu continues à percevoir tes allocations familiales sans aucune condition et donc même si tu n’es plus étudiant.

Mais attention ! Les allocations familiales sont versées automatiquement jusqu’au 31 août de l’année au cours de laquelle tu as 18 ans. Cela peut donc être un avantage ou un désavantage, selon ta date de naissance.

Mais rassure-toi ! Cela ne veut pas dire que tu n’auras plus droit aux allocations familiales après 18 ans. Tu devras simplement respecter certaines conditions pour continuer à les percevoir…

J’ai 18 ans ou plus

À partir de 18 ans, il se peut que tu doives respecter certaines conditions pour continuer à percevoir tes allocations familiales. Cela dépend de ta date de naissance…

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans à condition que tu prouves que tu es étudiant ou demandeur d’emploi.

Puisque tu n’es plus étudiant, tu dois absolument t’inscrire comme demandeur d’emploi pour continuer à bénéficier de tes allocations familiales. Tu pourras ainsi les percevoir pendant la durée de ton stage d’insertion, à condition que tu n’aies pas un revenu supérieur à 759,28 € brut/mois. 

Mais attention ! Après la fin ou l’arrêt de tes études, tu peux bénéficier des allocations familiales pendant une période de maximum 1 an, qui correspond à la durée de ton stage d’insertion. Mais pour les caisses d’allocations familiales, cette période d’1 an ne commence pas forcément le jour où tu t’inscris comme demandeur d’emploi… Si tu t’inscris tardivement, tu risques donc de ne plus avoir d’allocations familiales avant ton inscription. Et comme les mois perdus ne seront pas récupérés, ton droit aux allocations familiales se terminera avant ton stage d’insertion.

Pour savoir quand tu dois t’inscrire comme demandeur d’emploi afin de conserver tes allocations familiales, clique sur la situation qui te correspond.

Je termine mes études en juin/juillet

Dans tous les cas, tu conserves tes allocations familiales jusqu’à la fin des vacances scolaires. Ensuite, tu devras être inscrit comme demandeur d’emploi pour continuer à les percevoir.

Mais attention ! Puisque tu as terminé tes études en 1ère sess’, les caisses d’allocations familiales considèrent que tu dois débuter ton stage d’insertion le 1er août. C’est pourquoi elles ne t’accorderont des allocations que jusqu’au 31 juillet de l’année suivante, soit pendant 1 an. Tu as donc tout intérêt à débuter ton stage d’insertion le 1er août pour ainsi bénéficier des allocations familiales pendant toute la durée de ton stage d’insertion. Et la bonne nouvelle, c’est que tu peux t’inscrire comme demandeur d’emploi jusqu’au 8 août, ton stage d’insertion débutera malgré tout le 1er août !

Si tu t’inscris comme demandeur d’emploi après le 8 août, cela aura des conséquences… De plus, sache que tu pourras bénéficier d’allocations familiales en tant que demandeur d’emploi à partir du 1er jour du mois qui suit ton inscription. Pour illustrer l’impact d’une inscription tardive, prenons l’exemple de Sarah :

Sarah termine ses études supérieures en juin 2022 et s’inscrit comme demandeuse d’emploi le 15 novembre 2022. Elle a perçu des allocations familiales pour juillet, août et septembre 2022 car elle pouvait bénéficier des allocations familiales jusqu’à la fin des vacances scolaires (30 septembre pour les études supérieures).

Ensuite, n’étant plus considérée comme étudiante, elle ne peut plus percevoir d’allocations familiales à moins de s’inscrire comme demandeuse d’emploi. Puisqu’elle s’inscrit le 15 novembre, elle récupèrera son droit aux allocations familiales le mois suivant, à partir du 1er décembre. Sarah n’a donc pas eu d’allocations familiales pour les mois d’octobre et de novembre.

De plus, le stage d’insertion de Sarah se terminera 1 an après son inscription comme demandeuse d’emploi, soit le 14 novembre 2023. Or, elle n’aura plus droit aux allocations familiales dès le 31 juillet 2023 puisqu’elle était censée s’inscrire comme demandeuse d’emploi avant le 8 août pour commencer son stage d’insertion le 1er août. Sarah devra donc poursuivre son stage d’insertion sans recevoir d’allocations familiales pour les mois d’août, septembre, octobre et novembre 2023. 

Et si j’ai un job étudiant ?

Si tes études prennent fin et que tu décides de t’inscrire comme demandeur d’emploi, les caisses d’allocations familiales et l’ONSS considèrent que tu peux encore travailler comme étudiant pendant l’été qui suit la fin de tes études. Ton stage d’insertion peut donc commencer même si tu as un job étudiant pendant les vacances scolaires. Et la bonne nouvelle, c’est que les jours prestés en job étudiant après le 31 juillet seront comptabilisés dans ton stage d’insertion !

Toutefois, contrairement aux caisses d’allocations familiales et à l’ONSS, le Contrôle des lois sociales estime qu’un étudiant diplômé n’a plus le statut “étudiant” et ne peut donc plus travailler en tant que tel.  En cas de contrôle, ton employeur risque une amende administrative pour fraude aux lois sociales allant de 300 € à 3.000 €. Et il pourra éventuellement se retourner contre toi afin de partager les frais…

Si tu décides malgré tout de travailler comme étudiant pendant l’été, sache que tu garderas le bénéfice des allocations familiales à condition que tu ne travailles pas plus de 600 heures par an.

À partir de la 601ème heure de travail, tu n’es plus considéré comme un jobiste mais comme un « travailleur ordinaire ». Tu devras donc veiller à ne pas dépasser 240 heures de travail par trimestre pour continuer de percevoir les allocations familiales. Et si tu dépasses ces 240h, tu seras privé des allocations pour tout le trimestre concerné. Prudence donc car tu pourrais être amené à rembourser les allocations familiales indument perçues…

Attention ! Dépasser le quota des 600h/an de job étudiant peut avoir d’autres conséquences ! Consulte notre brochure Action Job pour en savoir plus !

Je termine mes études après une 2e sess’

La période d’octroi des allocations familiales sur base de ton statut étudiant touche à sa fin (31 août pour le secondaire et 30 septembre pour le supérieur). Le seul moyen de continuer à les percevoir est de t’inscrire comme demandeur d’emploi.

Mais attention ! Les caisses d’allocations familiales considèrent que tu dois débuter ton stage d’insertion le 1er septembre si tu sors du secondaire et le 1er octobre si tu termines des études supérieures. C’est pourquoi elles ne t’accorderont des allocations que pendant 1 an, à partir de ce moment-là, et donc jusqu’au 31 août (secondaire) ou 30 septembre (supérieur) de l’année suivante. Tu as donc tout intérêt à t’inscrire comme demandeur d’emploi dès que tu as terminé ton dernier examen ou remis ton mémoire/TFE. Tu pourras ainsi bénéficier des allocations familiales pendant toute la durée de ton stage d’insertion.

Si tu tardes à t’inscrire comme demandeur d’emploi, cela aura des conséquences… De plus, sache que tu pourras bénéficier d’allocations familiales en tant que demandeur d’emploi à partir du 1er jour du mois qui suit ton inscription. Pour illustrer l’impact d’une inscription tardive, prenons l’exemple d’Amine :

Amines termine ses études secondaires en août 2022, après une 2e sess’, et s’inscrit comme demandeur d’emploi le 15 novembre 2022. Il a perçu des allocations familiales pour juillet et août 2022 car il pouvait en bénéficier jusqu’à la fin des vacances scolaires (le 31 août pour les études secondaires).

Ensuite, n’étant plus un étudiant, il ne peut plus percevoir d’allocations familiales à moins de s’inscrire comme demandeur d’emploi. Puisqu’il s’inscrit le 15 novembre, il récupèrera son droit aux allocations familiales dès le mois suivant son inscription, soit à partir du 1er décembre. Amine n’a donc pas eu d’allocations familiales pour les mois de septembre, octobre et novembre 2022.

De plus, le stage d’insertion d’Amine se terminera 1 an après son inscription comme demandeur d’emploi, soit le 14 novembre 2023. Or, il n’aura plus droit aux allocations familiales dès le 31 août 2023 puisqu’il était censé s’inscrire comme demandeur d’emploi en août pour commencer son stage d’insertion le 1er septembre. Amine devra donc poursuivre son stage d’insertion sans recevoir d’allocations familiales pour les mois de septembre, octobre et novembre 2023. Pourtant, Amine n’ayant aucun revenu pendant le stage d’insertion, percevoir les allocations familiales pendant ces 3 mois aurait bien aidé ses parents…

Et si j’ai un job étudiant ?

Tant que tu n’es pas diplômé, tu bénéficies encore du statut d’étudiant. Tu peux donc jobber et conserver tes allocations familiales !

Mais attention ! Sache que tu garderas le bénéfice des allocations familiales à condition que tu ne travailles pas plus de 600 heures par an.

À partir de la 601ème heure de travail, tu n’es plus considéré comme un jobiste mais comme un « travailleur ordinaire ». Tu devras donc veiller à ne pas dépasser 240 heures de travail par trimestre pour continuer de percevoir les allocations familiales. Et si tu dépasses ces 240h, tu seras privé des allocations pour tout le trimestre concerné. Prudence donc car tu pourrais être amené à rembourser les allocations familiales indument perçues…

Attention ! Dépasser le quota des 600h/an de job étudiant peut avoir d’autres conséquences ! Consulte notre brochure Action Job pour en savoir plus !

J’abandonne mes études en cours d’année

Si tu n’es plus étudiant, le seul moyen de continuer à percevoir tes allocations familiales est de t’inscrire comme demandeur d’emploi.

Mais attention ! Les caisses d’allocations familiales considèrent que tu dois débuter ton stage d’insertion le lendemain de l’abandon de tes études. C’est pourquoi elles ne t’accorderont des allocations que pendant 1 an, à partir de ce moment-là. Tu as donc tout intérêt à t’inscrire comme demandeur d’emploi dès que tu arrêtes tes études. Tu pourras ainsi bénéficier des allocations familiales pendant toute la durée de ton stage d’insertion.

Si tu tardes à t’inscrire comme demandeur d’emploi, cela aura des conséquences… De plus, sache que tu pourras bénéficier d’allocations familiales en tant que demandeur d’emploi à partir du 1er jour du mois qui suit ton inscription. Pour illustrer l’impact d’une inscription tardive, prenons l’exemple d’Alex :

Alex décide d’arrêter ses études supérieures le 5 février 2023, après une session d’examens catastrophique. Ne sachant pas quoi faire de sa vie, Alex prend le temps de se poser puis s’inscrit finalement comme demandeur d’emploi le 15 avril 2023. Il a perçu des allocations familiales en février 2023 car il était encore étudiant.

Ensuite, n’étant plus un étudiant, il ne peut plus percevoir d’allocations familiales à moins de s’inscrire comme demandeur d’emploi. Puisqu’il s’inscrit le 15 avril, il récupèrera son droit aux allocations familiales dès le mois suivant son inscription, soit à partir du 1er mai. Alex n’a donc pas eu d’allocations familiales pour les mois de mars et avril 2023.

De plus, le stage d’insertion d’Alex se terminera 1 an après son inscription comme demandeur d’emploi, soit le 14 avril 2024. Or, il n’aura plus droit aux allocations familiales dès le 05 février 2024 puisqu’il était censé s’inscrire comme demandeur d’emploi le lendemain de l’arrêt de ses études. Alex devra donc poursuivre son stage d’insertion sans recevoir d’allocations familiales pour les mois de mars et avril 2024. Pourtant, Alex n’ayant aucun revenu pendant le stage d’insertion, percevoir les allocations familiales pendant ces 2 mois aurait bien aidé ses parents…

Bon à savoir ! Si tu arrêtes tes études en cours d’année, il n’y a pas que les droits sociaux qui méritent ton attention ! En effet, d’autres éléments sont à prendre en compte… Sais-tu qu’il est possible de récupérer les frais d’inscription que tu as payés et que tu devras peut-être rembourser une partie de ta bourse d’études ? Connais-tu les règles pour résilier ton bail étudiant et peut-être éviter de payer des indemnités au proprio ? Consulte nos brochures Ma rentrée académique et Kot et coloc’ pour en savoir plus !

Et si j’ai un job étudiant ?

Si tu arrêtes tes études en cours d’année, tu perds ton statut d’étudiant et tu ne peux donc plus travailler comme tel.

Si tu veux en savoir plus, consulte la page Travail étudiant en secondaire ou Travail étudiant dans le sup’.

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans. Mais pour continuer à en bénéficier après 18 ans, tu ne peux pas :

  • Prester plus de 600 heures par an dans le cadre de ton job étudiant.
  • Travailler plus de 240 heures par trimestre comme « travailleur ordinaire » (employé ou ouvrier). Attention, si tu as un job étudiant et que tu dépasses les 600h/an, tu es considéré comme un salarié et tu dois alors veiller à ne pas dépasser 240h/trimestre.
  • Être étudiant-indépendant et payer des cotisations sociales
  • Être indépendant à titre principal.

Si tu as moins de 21 ans, ce sont les seules conditions à remplir pour percevoir tes allocations familiales. Sympa, non ?

Mais attention ! À partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es étudiant ou demandeur d’emploi. 

Si tu ne t’inscris pas comme demandeur d’emploi, tu n’auras donc plus d’allocations familiales tant que tu ne le fais pas. Pour savoir quand tu dois t’inscrire comme demandeur d’emploi afin de conserver tes allocations familiales, clique sur la situation qui te correspond.

Je termine mes études en 1ère ou 2e sess’

Dans tous les cas, tu conserves tes allocations familiales jusqu’à la fin des vacances scolaires (31 août en secondaire et 30 septembre en supérieur). Ensuite, tu devras être inscrit comme demandeur d’emploi pour continuer à les percevoir.

Si tu termines en 1ère sess’, ton stage d’insertion débutera au plus tôt le 1er août à condition de t’inscrire comme demandeur d’emploi au plus tard le 8 août ! Oui, tu as bien lu !

Tu as une 2e sess’ ? Alors ton stage d’insertion ne pourra commencer qu’après avoir accompli la dernière activité en rapport avec tes études (ton dernier examen, la remise de ton mémoire, la fin d’un stage…). Tu peux donc profiter de tes vacances pour aller t’inscrire comme demandeur d’emploi, avant même de passer ta 2e sess’.

Attention ! Puisque ton statut d’étudiant prend fin le 31 août (secondaire) ou le 30 septembre (supérieur), tu dois absolument t’inscrire comme demandeur d’emploi avant ces dates pour éviter d’être privé d’allocations familiales. 

Si tu t’inscris tardivement comme demandeur d’emploi, cela aura des conséquences… Pour illustrer l’impact d’une inscription tardive, prenons l’exemple d’Emma :

Emma, née après 2001, a 23 ans. Elle termine ses études supérieures fin juin 2022 et s’inscrit comme demandeuse d’emploi le 1er décembre 2022. Emma reçoit ses allocations familiales jusqu’à la fin des vacances scolaires, soit le 30 septembre puisqu’elle sort de l’enseignement supérieur. Par contre, en octobre et novembre 2022, elle n’est ni étudiante ni demandeuse d’emploi, ce qui l’empêche de percevoir ses allocations familiales pendant ces 2 mois.

Emma s’inscrit le 1er décembre comme demandeuse d’emploi, ce qui lui permet de récupérer ses allocations familiales pendant toute la durée de son stage d’insertion, c’est-à-dire du 1er décembre 2022 au 30 novembre 2023.

Et si j’ai un job étudiant ?

En cas de 2e sess’, tu conserves évidemment ton statut d’étudiant jusqu’à ce que tu sois diplômé. Tu peux donc continuer à jobber durant l’été.

Si tes études prennent fin en 1ère sess’, certains organismes estiment que tu peux encore jobber durant l’été, d’autres estiment non.

Attention ! Sache que tu garderas le bénéfice des allocations familiales à condition que tu ne travailles pas plus de 600 heures par an.

J’abandonne mes études en cours d’année

Si tu n’es plus étudiant, le seul moyen de continuer à percevoir tes allocations familiales est de t’inscrire comme demandeur d’emploi.

Attention ! Tu pourras bénéficier d’allocations familiales en tant que demandeur d’emploi à partir du 1er jour du mois qui suit ton inscription. Pour éviter les tracas, le mieux est donc de t’inscrire dès que tu arrêtes tes études ! De plus, cela te permettra de terminer ton stage d’insertion plus tôt et donc de percevoir des allocations d’insertion plus tôt, du moins si tu n’as pas trouvé d’emploi d’ici là.

Si tu tardes à t’inscrire comme demandeur d’emploi, cela aura des conséquences… Pour illustrer l’impact d’une inscription tardive, prenons l’exemple d’Aziz :

Aziz décide d’arrêter ses études supérieures le 5 février 2023, après une session d’examens catastrophique. Ne sachant pas quoi faire de sa vie, Aziz prend le temps de se poser puis s’inscrit finalement comme demandeur d’emploi le 15 avril 2023. Il a perçu des allocations familiales en février 2023 car il était encore étudiant.

Ensuite, n’étant plus un étudiant, il ne peut plus percevoir d’allocations familiales à moins de s’inscrire comme demandeur d’emploi. Puisqu’il s’inscrit le 15 avril, il récupèrera son droit aux allocations familiales dès le mois suivant son inscription, soit à partir du 1er mai. Aziz n’a donc pas eu d’allocations familiales pour les mois de mars et avril 2023. Par contre, il récupère ses allocations familiales pour toute la durée de son stage d’insertion, c’est-à-dire du 1er mai 2023 au 30 avril 2024.

Bon à savoir ! Si tu arrêtes tes études en cours d’année, il n’y a pas que les droits sociaux qui méritent ton attention ! En effet, d’autres éléments sont à prendre en compte… Sais-tu qu’il est possible de récupérer les frais d’inscription que tu as payés et que tu devras peut-être rembourser une partie de ta bourse d’études ? Connais-tu les règles pour résilier ton bail étudiant et peut-être éviter de payer des indemnités au proprio ? Consulte nos brochures Ma rentrée académique et Kot et coloc’ pour en savoir plus !

Et si j’ai un job étudiant ?

Si tu arrêtes tes études en cours d’année, tu perds ton statut d’étudiant et tu ne peux donc plus travailler comme tel.

Si tu termines tes études en juin et que tu ne comptes pas reprendre un autre cursus en septembre, certains organismes estiment que tu peux encore jobber durant l’été, d’autres estiment non.

Si tu veux en savoir plus, consulte la page Travail étudiant en secondaire ou Travail étudiant dans le sup’.

Quid de ma mutuelle ?

En principe, tu restes affilié à la mutuelle de tes parents en tant que personne à charge, si tu as moins de 25 ans, que tu ne travailles pas et que tu ne perçois aucun revenu. Tu bénéficies donc du remboursement des soins de santé grâce à tes parents et ce, même si tu n’es plus étudiant.

Tu peux rester « personne à charge » de tes parents si tu respectes certaines conditions :

  • tu as moins de 25 ans ; et
  • tu n’as pas terminé ton stage d’insertion ; et
  • tu ne travailles pas ; et
  • tu ne perçois pas d’allocations de chômage ou d’insertion.

Si tu ne respectes pas ces conditions, tu dois alors t’affilier à une mutuelle en tant que titulaire et tu es redevable à ce titre d’une cotisation.

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’un remboursement pour ton inscription à un club de sport ou d’une participation pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Et si je ne suis pas considéré comme une personne à charge ?

Il est possible que tu ne rentres pas dans les conditions pour être considéré comme une « personne à charge ». Dès lors, tu peux t’affilier à ta propre mutuelle en tant que titulaire. Pour plus d’informations, rends-toi sur cette page Chercheur d’emploi.

Comment m’inscrire comme demandeur d’emploi ?

Tu es convaincu de l’intérêt de t’inscrire comme demandeur d’emploi mais tu ignores comment faire ? Rien de plus simple ! Plusieurs options s’offrent à toi. Tu peux t’inscrire :

  • Soit en ligne, via le site internet du Service régional de l’emploi ;
  • Soit en te rendant directement sur place.

Mais attention ! Veille à t’adresser au Service régional de l’emploi compétent en fonction de ton domicile (le FOREM, Actiris, l’ADG ou le VDAB).

Aurai-je droit à des allocations d’insertion ?

Pour rappel, les allocations d’insertion sont l’équivalent des allocations de chômage pour les jeunes qui n’ont pas encore travaillé. Mais tu n’y auras pas droit tout de suite ! Tu devras d’abord accomplir ton stage d’insertion et respecter certaines conditions.

Pour tout savoir sur le stage d’insertion et les allocations d’insertion, consulte la page Chercheur d’emploi.

Et si j’ai des difficultés financières ?

Si tu rencontres des difficultés financières au cours de ta recherche d’emploi/pendant ton stage d’insertion, tu peux faire appel au CPAS. Pour plus d’informations, rends-toi sur la page Chercheur d’emploi en galère financière.

Tu as des difficultés financières et tu ne sais pas comment t’en sortir ? Rassure-toi, il existe des solutions ! 

Besoin d’un petit coup de pouce ?

Tu galères pour payer tes factures de gaz et/ou d’électricité ? Tu n’es pas en mesure de remplir ta cuve à mazout ? Tu veux déménager mais tu n’as pas assez d’économie pour verser la garantie locative ? Tu as un revenu qui te permet habituellement de vivre correctement mais tu as besoin d’un petit coup de pouce en ce moment ?

Rassure-toi, tu n’es pas le seul à rencontrer des difficultés ! Le CPAS de ta commune pourra certainement t’aider ! En effet, les CPAS peuvent t’épauler pour traverser une difficulté financière : chèque pour l’achat de mazout de chauffage, constitution de garantie locative, plan de paiement pour les factures, médiation de dettes…

Besoin d’une aide financière plus importante ?

Ta situation est plus compliquée et un petit coup de pouce n’est pas suffisant ? Tu as besoins d’une aide financière plus importante ? Plusieurs solutions s’offrent à toi !

Faire appel au CPAS

Si tu as du mal à joindre les deux bouts pendant ta recherche d’emploi, n’hésite surtout pas à pousser la porte du CPAS de ta commune. Il pourra t’aider en te proposant, selon ta situation, soit :

  • Une aide sociale (bons alimentaires, aide financière, allocation de chauffage, aide administrative…) ;
  • Un revenu d’intégration sociale (RIS).

À quel CPAS dois-je m’adresser ?

Tu dois t’adresser au CPAS de la commune dans laquelle tu résides habituellement.

Quelle aide puis-je obtenir du CPAS ?

Quand tu demandes de l’aide au CPAS, il réalise une enquête afin d’évaluer ta situation et ainsi déterminer comment il peut t’aider au mieux. Évidemment, il vérifie aussi que tu remplis bien les conditions pour bénéficier des différentes aides.

Les conditions pour bénéficier d’une aide sociale diffèrent de celles pour obtenir un revenu d’intégration sociale (RIS).

L’aide sociale

Tout le monde peut solliciter l’aide sociale du CPAS, pour autant que deux conditions soient respectées : résider en Belgique et être dans un état de besoin, c’est-à-dire avoir un revenu insuffisant pour vivre décemment.

Si tu réponds à ces conditions, tu pourrais donc bénéficier d’une aide sociale grâce au CPAS (bons alimentaires, aide financière, tarif social pour l’énergie…). 

Le droit à l’intégration sociale (DIS)

Pour bénéficier du revenu d’intégration sociale (RIS), tu dois absolument :

  • Être belge (ou apatride, réfugié reconnu, citoyen de l’UE ou étranger inscrit dans le registre de population) ;
  • Avoir au moins 18 ans (ou être émancipé ou avoir des enfants à charge ou être enceinte) ;
  • Résider en Belgique ;
  • Avoir des revenus insuffisants ;
  • Être disposé à travailler ;
  • Avoir déjà réclamé tes autres droits

Bon à savoir ! Si tu as moins de 25 ans, le CPAS te demandera de t’engager dans un « Projet Individualisé d’Intégration Sociale ». 

Quel est le montant du RIS ?

En attendant que tu trouves un emploi, le CPAS te versera une somme d’argent : le « revenu d’intégration sociale » (RIS).

Pour calculer le montant du revenu d’intégration sociale, le CPAS va d’abord identifier à quelle catégorie tu appartiens :

  • Tu vis seul : tu es considéré comme un « isolé» ;
  • Tu résides avec d’autres personnes : tu es considéré comme « cohabitant» ;
  • Tu as un enfant mineur, peu importe que tu sois isolé ou cohabitant : tu es considéré comme « personne avec charge de famille».

Si tu n’as aucun revenu, tu percevras l’intégralité du montant ci-dessous, selon ta situation :

Cohabitant
Isolé
Personne avec charge de famille
809,42€/mois
1.214,13€/mois
1.640,83€/mois
Attention, ces montants changent régulièrement ! – Montants au 1er janvier 2023

Attention ! Le CPAS déduira de ce montant les ressources financières que tu perçois toi-même (allocations d’insertion ou de chômage…). 

Et si je vis en colocation ? Cela a-t-il un impact sur le montant du RIS ?

Oui ! Consulte la page Chercheur d’emploi en coloc’ pour en savoir plus.

Mise à l’emploi

Si tu as moins de 25 ans, la priorité du CPAS sera de te trouver un emploi afin de t’insérer dans le monde du travail, t’aider à acquérir de l’expérience professionnelle et éventuellement, si tu n’y as pas droit, te permettre de bénéficier d’allocations de chômage par la suite.

Pour cela, le CPAS va soit te proposer un emploi dans une entreprise, avec un contrat de travail ordinaire (à durée déterminée ou indéterminée), soit il va être lui-même ton employeur. Dans ce cas, on parle d’un emploi de type « article 60 ».

Lorsque le CPAS te propose un emploi, tu peux le refuser si ce travail n’est pas adapté à ta situation personnelle et à tes capacités. Mais attention ! Le CPAS pourrait considérer que tu n’as pas envie de travailler alors que pour bénéficier de son aide, tu dois obligatoirement être disposé à travailler.

Comment introduire une demande d’aide au CPAS ?

La première chose à faire est de te rendre dans le CPAS de ta commune. Des permanences sont organisées régulièrement ; tu trouveras les horaires sur le site de ta commune.

Bon à savoir ! Le CPAS te demandera des documents justificatifs pour évaluer ton état de besoin. Veille donc à rassembler des preuves de tes ressources et de tes charges. Le CPAS pourra ensuite, selon ta situation, réclamer d’autres documents.

Le CPAS va ensuite réaliser une enquête pour évaluer ta situation et prendre une décision, qu’il devra te communiquer dans un délai de 30 jours maximum.

Bon à savoir ! Si tu te trouves dans une situation urgente (par exemple, tu risques de te retrouver à la rue), le président du CPAS peut t’octroyer une aide urgente. Grâce à cela, il est possible d’éviter de passer par toute la procédure.

Le statut BIM

Le statut BIM (Bénéficiaire d’Intervention Majorée) est un statut octroyé par la mutuelle pour aider les personnes ayant de faibles revenus. Les aides accordées aux bénéficiaires sont nombreuses :

  • Remboursement plus important des frais médicaux et des soins de santé (visites chez le médecin, médicaments…) ;
  • Réduction pour les transports en commun ;
  • Accès au tarif social pour l’énergie (réduction des factures pour l’électricité et le gaz naturel) ;
  • Réduction pour un abonnement téléphonique et internet ;
  • Supplément aux allocations familiales ;

La mutuelle accorde automatiquement le statut BIM à certaines personnes. La mutuelle peut aussi accorder ce statut aux personnes qui ont de faibles revenus, à condition qu’elles en formulent la demande et que leurs revenus ne dépassent pas un certain plafond (pour connaître les montants exacts, consulte le site internet de l’INAMI).

Bon à savoir ! Si tu perçois encore des allocations familiales, elles ne sont pas prises en compte par la mutuelle pour calculer ton droit au statut BIM.

Les logements sociaux

Si tu as des difficultés financières et que tu ne vis plus chez tes parents, que tu sois isolé ou cohabitant, peut-être que tu entres dans les conditions pour bénéficier d’un logement social… Au vu du prix des loyers, ça peut être un coup de pouce appréciable pour t’aider à garder la tête hors de l’eau !

En effet, le principe des logements sociaux est de calculer le loyer en fonction du type de logement (maison, appartement…) et selon les revenus du locataire. Cela permet aux personnes qui ont de faibles revenus de pouvoir se loger dans un logement adapté à leurs besoins (nombre de chambres, plain-pied…) sans se ruiner.

Comme tu t’en doutes, tout le monde n’a pas droit à un logement social ! Pour demander à en avoir un, tu ne peux pas être propriétaire et tes revenus ne doivent pas dépasser certains plafonds, que tu peux consulter sur le site de la Société Wallonne du Logement (SWL). En plus des conditions à remplir, tu trouveras sur ce site les démarches à entreprendre pour introduire une demande de logement social, les documents à rassembler…

Tu penses pouvoir bénéficier d’un logement social ? Alors prends contact avec l’une des 64 Société de Logement du Service Public (SLSP) disponibles en Wallonie. Si tu es bénéficiaire d’une aide du CPAS, n’hésite pas à demander de l’aide à ton conseiller !

Attention ! Même si tu remplis les conditions pour obtenir un logement social, ce n’est pas pour autant qu’un logement adapté à ta situation sera disponible tout de suite. Il est en effet probable que tu sois inscrit sur une liste d’attente, le temps qu’un logement se libère. Et c’est parfois assez long…

Bon à savoir ! Le Service Public n’est pas le seul à proposer des logements sociaux en Wallonie. En effet, il existe des logements mis à disposition par des propriétaires qui acceptent de louer leurs biens à des loyers modérés. Ce sont les Agences Immobilières Sociales (AIS) qui gèrent ces logements et les proposent aux candidats locataires. Comme pour les logements sociaux, il y a aussi des conditions à remplir pour avoir accès à un tel logement. Pour découvrir les revenus maximums à ne pas dépasser et trouver une Agence Immobilière Sociale près de chez toi, consulte le site de l’Union Wallonne des Agences Immobilières Sociales.

Tu es demandeur d’emploi et tu envisages de te lancer comme indépendant ? C’est super ! Mais sais-tu que tu dois respecter certaines obligations en tant que demandeur d’emploi ? Connais-tu l’impact du statut d’indépendant sur tes droits sociaux ? On t’explique tout ce que tu dois savoir avant de te lancer !

Ai-je encore droit aux allocations familiales

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Cela dépend de ta date de naissance et de ta situation… Clique sur ce qui te correspond pour en savoir plus.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales jusqu’à l’âge de 25 ans à condition que tu prouves que tu es demandeur d’emploi en stage d’insertion. Donc dès que tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage, c’est terminé !

Tu pourras continuer à percevoir tes allocations familiales pendant toute la durée de ton stage d’insertion, à condition que tu n’aies pas un revenu supérieur à 759,28€ brut/mois. Dès lors, si tu lance ton activité pendant ton stage d’insertion et que tu dépasses ce montant, n’oublie pas de prévenir ta caisse d’allocations familiales pour éviter de devoir rembourser des allocations perçues indûment.

Attention ! Après la fin ou l’arrêt de tes études, tu peux bénéficier des allocations familiales pendant une période de maximum 1 an, qui correspond à la durée de ton stage d’insertion. Mais selon ta date d’inscription comme demandeur d’emploi, il se peut que tu perdes ton droit aux allocations familiales plus tôt que prévu… Pour en savoir plus, consulte la page Démarches après mes études.

Je suis né aprèsle 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans. Mais pour continuer à en bénéficier après 18 ans, tu ne peux pas :

  • Travailler plus de 240 heures par trimestre comme « travailleur ordinaire ».
  • Être indépendant à titre principal. Pour en savoir plus sur le statut d’indépendant, consulte la page Premier job indépendant.
  • Bénéficier d’allocations d’insertion ou de chômage.

En d’autres termes, si tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage, tu n’as plus droit aux allocations familiales. Et si tu te lances comme indépendant à titre principal, c’est terminé aussi !

Mais attention ! À partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es demandeur d’emploi pour continuer à percevoir tes allocations familiales.

Et ma mutuelle ?

En principe, tu restes affilié à la mutuelle de tes parents en tant que personne à charge, si tu as moins de 25 ans, que tu ne travailles pas et que tu ne perçois aucun revenu. Tu bénéficies donc du remboursement des soins de santé grâce à tes parents.

Dès que tu te lances comme indépendant, tu devras prendre une mutuelle à ton nom.

Affilie-toi le plus vite possible ! Tu le sais peut-être, ta mutuelle te verse des indemnités d’incapacité de travail si tu tombes malade et que tu n’es plus en mesure de travailler. Mais sache qu’un indépendant n’a accès à des indemnités d’incapacité que s’il est reconnu en incapacité pendant au moins 8 jours. Avant de pouvoir bénéficier de ces indemnités, tu dois d’abord accomplir un stage. Plus vite tu seras affilié et plus vite tu pourras bénéficier de ces indemnités en cas de besoin…

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Puis-je entreprendre pendant mon stage d’insertion ?

Quand tu t’inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu commences ton stage d’insertion.

Bon à savoir ! Si tu termines une formation en alternance, la durée de ton stage d’insertion est plus courte que 310 jours voire carrément nulle ! Consulte la page Démarches après mes études pour en savoir plus.

Durant ton stage d’insertion, tu dois respecter une série d’obligations telles qu’être disponible sur le marché de l’emploi et rechercher activement un travail. Si tu respectes bien les règles durant cette période, tu pourras ensuite demander à bénéficier d’allocations d’insertion, à moins que tu n’aies déjà lancé ton activité bien sûr !

Sache que certaines activités peuvent mettre ton stage d’insertion en pause et donc le prolonger, voire carrément l’annuler et t’obliger à le recommencer !

Pour découvrir les règles à respecter pendant le stage d’insertion et connaitre les conditions pour bénéficier des allocations d’insertion, consulte la page Chercheur d’emploi.

Puis-je entreprendre si je perçois des allocations d’insertion ou de chômage ?

Oui, plusieurs possibilités s’offrent à toi pour te permettre de lancer ton activité tout en conservant tes allocations d’insertion ou de chômage. On t’explique tout !

Suivre une formation qui prépare à une activité indépendante

Il est possible de suivre certaines formations et de continuer à percevoir des allocations d’insertion ou de chômage. Mais il y a évidemment des conditions à respecter… Si tu envisages de te former avant de te lancer, consulte la page Chercheur d’emploi en formation.

Préparation de l’activité indépendante

L’ONEM t’autorise à préparer ta future activité indépendante tout en conservant tes allocations d’insertion ou de chômage pour un maximum de 6 mois. Mais attention ! Le jour où tu démarres réellement ton activité, tu perds ton droit aux allocations !

Pendant cette phase de préparation, tu peux uniquement réaliser certaines activités.

Attention ! Tu dois évidemment informer l’ONEM de ton souhait de préparer ta future activité AVANT de commencer cette phase de préparation. Pour cela, tu dois prendre contact avec ton organisme de paiement qui te demandera de compléter un formulaire.

Pendant cette période préparatoire, tu restes donc inscrit comme demandeur d’emploi et tu dois continuer à compléter ta carte de contrôle.

Mesure Tremplin-indépendant

La mesure « tremplin-indépendant » te permet de garder tes allocations d’insertion ou de chômage malgré ton activité d’indépendant. Il faut toutefois que ton activité soit accessoire, c’est-à-dire qu’elle n’occupe pas tout ton temps. Cela ne fonctionne donc pas pour les indépendants à titre principal.

Pour pouvoir bénéficier de cette mesure, tu dois respecter certaines conditions :

  • tu dois déclarer ton activité indépendante accessoire à ton organisme de paiement (syndicat ou CAPAC) grâce aux formulaires C1 et C1C;
  • tu n’as pas démissionné ou réduit ton temps de travail pour pouvoir bénéficier la mesure Tremplin-indépendants ;
  • tu ne peux pas avoir exercé ton activité en tant qu’indépendant à titre principal au cours des 6 dernières années ;
  • tu dois exercer ton activité accessoire toi-même, c’est-à-dire que tu ne peux pas la faire exercer par quelqu’un d’autre à ta place ;
  • ton activité ne peut pas être une activité salariée (tu n’as pas signé de contrat de travail dans le cadre de cette activité) ;
  • si tu perçois déjà des allocations du travail des arts, tu ne peux pas bénéficier de la mesure Tremplin.

Tu trouveras toutes les informations relatives à cette mesure ici.

Y a-t-il d’autres choses que je dois savoir ?

OUI ! Lancer une activité indépendante est une super idée et c’est très courageux ! Mais tu dois savoir que devenir indépendant aura de nombreuses conséquences sur tes droits sociaux ! En effet, contrairement aux salariés, les indépendants n’ont pas de congés payés, pas de salaire garanti s’ils sont malades moins de 7 jours, pas droit au chômage (sauf exceptions), etc.

Découvre tout ce que tu dois savoir sur le statut d’indépendant en consultant la page Premier job indépendant.

Tu es demandeur d’emploi et tu souhaites reprendre des études ou entreprendre une formation ? Connais-tu les impacts que cela aura sur ton stage d’insertion ou sur tes allocations d’insertion/de chômage ? Sais-tu que tu peux peut-être récupérer ton droit aux allocations familiales ? On fait le point pour toi !

Je suis en stage d’insertion

Qu’advient-il de mon stage d’insertion ?

En fonction des études que tu souhaites reprendre, ton stage d’insertion risque d’être suspendu (et donc prolongé) voire carrément annulé.

Ton stage d’insertion est mis en pause si…
Ton stage d’insertion est annulé si…
Tu entames une formation de longue durée MAIS tu es inscrit à moins de 27 crédits.
  • Tu reprends des études que tu avais déjà entamées
  • Tu entames des études supérieures ET tu es inscrit à au moins 27 crédits

Si tu entames des études supérieures en haute école ou à l’université et que tu es inscrit à un minimum de 27 crédits, ton stage d’insertion prendra fin. La partie de stage d’insertion que tu as déjà effectuée sera en principe perdue. Tu devras donc recommencer ton stage d’insertion depuis le début lorsque tu auras terminé tes études.

Je souhaite reprendre des études en promotion sociale

Cela dépend du type d’études suivies…

Formation de longue durée

Si tu entames des études de longue durée en promotion sociale, ton stage d’insertion sera suspendu. La partie de stage d’insertion que tu as déjà effectuée ne sera donc pas perdue.

Formation courte ou non intensive

Si ta formation est courte ou non intensive, ton stage d’insertion continue à courir.

Je souhaite reprendre une formation à l’IFAPME

Si tu entames une formation en alternance, ton stage d’insertion prend fin et la partie de stage d’insertion déjà effectuée est perdue.

Sais-tu qu’effectuer une formation en alternance permet de réduire la durée du stage d’insertion que tu dois effectuer ? Pour en savoir plus, consulte la page Étudiant en alternance.

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie francophone !

En principe, tu as conservé ton droit aux allocations familiales pendant ton stage d’insertion. Si tu reprends des études ou une formation, tu pourras continuer à les percevoir mais à certaines conditions qui dépendent de ta date de naissance… Clique sur ta situation pour en savoir plus.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans à condition que tu prouves que tu es étudiant ou demandeur d’emploi en stage d’insertion.

En principe, tu perçois encore tes allocations familiales puisque tu es en stage d’insertion. Mais si tu t’es inscrit tardivement comme demandeur d’emploi, il se peut que tu aies perdu ton droit aux allocations familiales avant la fin de ton stage d’insertion…

Que tu bénéficies encore des allocations familiales ou pas, redevenir étudiant va te permettre de les conserver ou de les récupérer, si ton stage d’insertion est suspendu ou prend fin.

Mais attention ! Pour cela, tes études ou ta formation doivent respecter certaines conditions. Pour les découvrir, consulte la page qui correspond à ta situation : Étudiant en études sup’, Étudiant en alternance, Étudiant en prom’ soc.

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans. Mais pour continuer à en bénéficier après 18 ans, tu ne peux pas :

  • Travailler plus de 600h/an comme étudiant.
  • Travailler plus de 240 heures par trimestre comme « travailleur ordinaire ».
  • Être indépendant à titre principal.
  • Bénéficier d’allocations d’insertion ou de chômage.

Si tu as moins de 21 ans, ce sont les seules conditions à remplir pour percevoir tes allocations familiales. Tu continueras donc à en bénéficier si tu reprends des études ou une formation.

Mais attention ! À partir de 21 ans, tu devras prouver que tu es demandeur d’emploi en stage d’insertion ou étudiant pour continuer à percevoir tes allocations familiales.

En principe, tu perçois encore tes allocations familiales puisque tu es en stage d’insertion. Tu vas donc continuer à en bénéficier si tu reprends des études ou une formation et que ton stage d’insertion est suspendu ou prend fin.

Mais attention ! Pour cela, tes études ou ta formation doivent respecter certaines conditions. Pour les découvrir, consulte la page qui correspond à ta situation : Étudiant en études sup’, Étudiant en alternance, Étudiant en prom’ soc.

Quid de ma mutuelle ?

En principe, tu restes affilié à la mutuelle de tes parents en tant que personne à charge, si tu as moins de 25 ans, que tu ne travailles pas et que tu ne perçois aucun revenu. Tu bénéficies donc du remboursement des soins de santé grâce à tes parents.

Puisque tu es en stage d’insertion, tu es certainement resté sur la mutuelle de tes parents. En redevenant étudiant, tu peux continuer à être une « personne à charge » si tu respectes certaines conditions :

  • tu as moins de 25 ans ; et
  • tu n’as pas terminé ton stage d’insertion ; et
  • tu ne travailles pas.

Attention ! Si tu reprends une formation en alternance, ta situation est un peu particulière puisque tu travailles en entreprise en plus de suivre les cours. Tu vas donc devoir prendre ta propre mutuelle. Pour en savoir plus, consulte la page Étudiant en alternance.

Si tu es déjà affilié à une mutuelle en tant que titulaire, c’est que tu n’entres pas ou plus dans les conditions pour être considéré comme une personne à charge et reprendre des études n’y changera rien.

Bon à savoir ! Certains étudiants ne rentrent pas dans les conditions pour être considérés comme des personnes à charge. Si c’est ton cas, sache qu’il existe un statut spécial pour les étudiants de l’enseignement supérieur, leur permettant de payer moins de cotisations qu’un titulaire ordinaire. Le site de l’INAMI fournit une liste d’établissements scolaires qui permettent aux étudiants d’obtenir ce statut. Mais dans tous les cas, ta mutuelle te proposera la formule qui est la plus avantageuse pour toi !

Je ne suis pas en stage d’insertion

Si tu n’es pas en stage d’insertion, cela signifie probablement que tu l’as terminé et que tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage. Reprendre des études ou suivre une formation peut donc avoir un impact non négligeable sur tes allocations ! On t’explique tout !

Qu’advient-il de mes allocations d’insertion ou de chômage ?

Si tu souhaites reprendre des études ou suivre une formation tout en conservant tes allocations d’insertion ou de chômage, c’est possible ! Mais à certaines conditions…

Normalement, en tant que demandeur d’emploi indemnisé, tu dois obligatoirement être disponible sur le marché de l’emploi et rechercher activement un travail. C’est évidemment compliqué si tu reprends des études ou une formation…

La bonne nouvelle c’est qu’il existe un moyen d’être libéré de ces obligations pour reprendre des études ou suivre une formation. Comment ? En demandant une dispense ! C’est le Service régional de l’emploi (le FOREM, Actiris, l’ADG ou le VDAB) qui prendra la décision de t’accorder ou non une dispense, selon le type d’études ou la formation que tu souhaites suivre.

Bon à savoir ! Si la formation que tu souhaites poursuivre se déroule en soirée et/ou le samedi ou qu’il s’agit d’une formation courte, tu ne dois pas demander de dispense. En effet, si tu restes disponible sur le marché de l’emploi (ce qui est le cas si ta formation se déroule en cours du soir), tu gardes des allocations.

Pourquoi et comment obtenir une dispense ?

Les conditions et les démarches pour obtenir une dispense dépendent du type d’études ou de formation que tu veux suivre.

Etudes secondaires ou supérieures de plein exercice

Conditions pour obtenir une dispense
  • L’établissement est reconnu par l’une des 3 communautés de Belgique (flamande, française ou germanophone).
  • Tu perçois des allocations de chômage ou d’insertion.
  • Tu as arrêté ou terminé tes dernières études depuis au moins 2 ans.
  • Tu as reçu au moins 312 fois une allocation de chômage ou d’insertion, durant les 2 dernières années, sauf si les études préparent à un métier en pénurie.
  • Tu n’as pas de diplôme de l’enseignement supérieur (sauf exceptions).
  • C’est ta 1ère demande de dispense pour suivre des études ou tu demandes une prolongation.

Vérifie si tu entres dans les conditions !
Durée de la dispense
1 année scolaire ou académique (vacances comprises) mais tu pourras demander une prolongation de la dispense pour poursuivre tes études.
Démarches pour obtenir une dispense
  • T’inscrire dans l’établissement scolaire
  • Compléter la partie 1 du formulaire D93 et faire compléter la partie 2 par l’établissement
  • Transmettre le formulaire à la CAPAC ou à ton syndicat

Formation professionnelle

Conditions pour obtenir une dispense
  • Tu perçois des allocations de chômage ou d’insertion.
  • La formation professionnelle est organisée ou subventionnée par le Forem, l’ADG, le VDAB ou Bruxelles Formation.
Durée de la dispense

Variable selon la durée de la formation.
Démarches pour obtenir une dispense
Si la formation est organisée par le VDAB, Bruxelles Formation ou l’ADG, tu dois demander l’accord préalable du Forem. Tu ne peux accomplir aucune démarche en lien avec la formation (visite médicale…) sans avoir obtenu cet accord !

Formation en alternance

Conditions pour obtenir une dispense
  • Formation suivie au sein de l’IFAPME, SFPME, l’IAWM ou SYNTRA.
  • La formation comprend une partie en entreprise (minimum de 20h/semaine) et une partie en centre de formation (minimum 150h de cours/an)
  • La formation mène à une qualification professionnelle
  • Conclusion d’un contrat d’alternance avec paiement d’un salaire.
  • Tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage.
  • Tu as perçu au moins 156 fois une allocation d’insertion ou de chômage ces 2 dernières années, Sauf si les études préparent à un métier en pénurie.

Vérifie si tu entres dans les conditions !
Durée de la dispense
Pendant la durée de la formation ou du contrat d’alternance.
Démarches pour obtenir une dispense
  • T’inscrire dans un centre de formation et conclure un contrat d’alternance.
  • Compléter la partie 1 du D.ALT et faire compléter la partie 2 par le centre de formation.
  • Transmettre le formulaire à la CAPAC ou à ton syndicat.

Études dans un établissement de promotion sociale

Conditions pour obtenir une dispense
  • Tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage.
  • La formation s’étale sur au minimum 4 semaines consécutives.
  • Tu as perçu au moins 312 fois une allocation d’insertion ou de chômage au cours des 2 dernières années, SAUF si les études
  • préparent à un métier en pénurie,sont prévues dans ton plan d’action individuel (convenu avec ton conseillé)et durent moins de 9 mois.

Vérifie si tu entres dans les conditions !
Durée de la dispense
1 année scolaire (vacances comprises) mais tu pourras demander une prolongation de la dispense pour poursuivre tes études.
Démarches pour obtenir une dispense
  • T’inscrire dans l’établissement scolaire.
  • Compléter la partie 1 du formulaire D.94D et faire compléter la partie 2 par l’établissement.
  • Transmettre le formulaire avec l’attestation d’inscription et une copie de la grille horaire à la CAPAC ou à ton syndicat.

Formation par le travail dans un Centre d’Insertion SocioProfessionnelle (CISP)

Conditions pour obtenir une dispense
  • Tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage.
  • La formation est suivie dans un CISP agréé.
  • Tu n’as pas travaillé plus de 78 jours à temps plein comme salarié ou plus d’un trimestre comme indépendant, dans les 6 mois qui précèdent le début de la formation

Vérifie si tu entres dans les conditions !
Durée de la dispense
Durée de la formation, avec un maximum de 18 mois.
Démarches pour obtenir une dispense
  • T’inscrire dans un CISP.
  • Compléter la partie 1 du formulaire D.94D et faire compléter la partie 2 par le CISP.
  • Transmettre le formulaire à la CAPAC ou à ton syndicat .

Et si je n’obtiens pas de dispense ?

Si ta demande de dispense est refusée, tu peux introduire un recours devant le tribunal du travail. Tu as 3 mois pour introduire ton recours. Prends contact avec ton organisme de paiement (syndicat ou CAPAC) pour en savoir plus !

Puis-je récupérer mes allocations familiales ?

Tu as perdu ton droit aux allocations familiales lorsque tu as commencé à percevoir tes allocations d’insertion ou de chômage. Si tu bénéficies d’une dispense pour reprendre des études ou suivre une formation, tu conserves tes allocations d’insertion ou de chômage et donc tu ne récupèreras pas tes allocations familiales, même si tu suis des études.

En revanche, si tu n’as pas obtenu de dispense et que tu décides de renoncer à tes allocations d’insertion ou de chômage pour reprendre des études, il se pourrait que tu réouvres ton droit aux allocations familiales. Mais évidemment, il y a des conditions à respecter… Si tu es dans ce cas, rends-toi sur la page Étudiant et choisis la situation qui te correspond pour découvrir toutes les aides que tu peux solliciter !

Quid de la mutuelle ?

En tant que demandeur d’emploi indemnisé, c’est-à-dire qui perçoit des allocations d’insertion ou de chômage, tu as déjà dû t’affilier à ta propre mutuelle puisque tu as un revenu. Rien ne change si tu reprends des études ou une formation grâce à une dispense. En effet, tu ne redeviens pas une « personne à charge » pour autant puisque tu perçois toujours des allocations d’insertion ou de chômage.

Tu es demandeur d’emploi et tu vis en coloc’ ? Sais-tu que cette situation peut avoir un impact sur tes allocations d’insertion ou de chômage ainsi que sur l’aide que tu perçois éventuellement du CPAS ? On t’explique tout !

Qu’en est-il de mes allocations familiales ?

En principe, le fait de vivre en coloc’ n’a aucune conséquence sur ton droit aux allocations familiales.

Si tu veux en savoir plus sur les allocations familiales dans ta situation, consulte la page Chercheur d’emploi.

La coloc’ a-t-elle un impact sur mes allocations sociales ou les indemnités de la mutuelle ?

OUI ! Ta situation familiale détermine les aides auxquelles tu as droit et les montants qui te sont accordés. En effet, une personne qui vit seule a besoin d’une aide supérieure à celle d’un couple qui peut partager les frais en deux (loyer, factures, courses…). C’est pourquoi une personne isolée bénéficie d’une allocation (d’insertion ou de chômage), d’un revenu d’intégration sociale ou d’une indemnité plus important qu’une personne en couple, considérée comme cohabitant.

En bref, le montant de ton allocation (d’insertion ou de chômage) ou de ton revenu d’intégration sociale peut être revu à la baisse si tu es considéré comme cohabitant. Mais vivre sous le même toit n’implique pas nécessairement que les colocataires soient considérés comme des cohabitants. C’est l’ONEM ou le CPAS qui évaluera si tes colocataires et toi devez être considérés comme des cohabitants ou des personnes isolées.

En principe, le statut de cohabitant te sera attribué si :

  • Tu vis sous le même toit que d’autres personnes.
  • Vous réglez en commun les questions ménagères.
  • Vous retirez un avantage économique  à vivre ensemble, plus important que le simple partage du loyer et des charges. 

Tu ne sais pas ce qu’est le R.I.S. ?

Les R.I.S. est une aide que peut te fournir le CPAS si tu rencontres des difficultés financières. Pour plus d’informations, consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière.

Ai-je droit à des aides financières pour mon logement ?

Si tu rencontres des difficultés financières, plusieurs possibilités s’offrent à toi. Mais évidemment, les aides dont tu peux bénéficier dépendent de ta situation personnelle…

Pour en savoir plus, consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière.

Y-a-t ’il d’autres choses à savoir pour ma coloc’ ?

Oui ! Quand tu t’installes dans une coloc’, il n’y a pas que les droits sociaux qui méritent ton attention !

Pour tout savoir sur tes droits et devoirs en coloc’, consulte notre brochure Kot et coloc’. Tu y trouveras de nombreux conseils et une mine d’infos sur le contrat de bail, les règles à respecter, les obligations des colocataires et du proprio…

Tu es demandeur d’emploi ? Sais-tu que tu peux continuer à percevoir tes allocations familiales et rester sur la mutuelle de tes parents pendant ta recherche d’emploi, mais à certaines conditions ? Connais-tu les règles à respecter pour avoir droit aux allocations d’insertion et aux allocations de chômage ? On t’explique tout ce que tu dois savoir !

Je suis en stage d’insertion

Quand tu t’es inscris comme demandeur d’emploi, après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as commencé ton stage d’insertion. Durant cette période, tu peux conserver tes allocations familiales et rester sur la mutuelle de tes parents mais à certaines conditions. Et si tu respectes les obligations liées à ton stage d’insertion, tu pourras demander à avoir des allocations d’insertion à la fin de ce stage. Il s’agit de l’équivalent des allocations de chômage, pour les jeunes qui n’ont pas encore travaillé.

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Attention, ces règles sont valables uniquement pour la Wallonie  francophone !

Cela dépend de ta date de naissance… Clique sur ta situation pour en savoir plus.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales jusqu’à l’âge de 25 ans à condition que sois inscrit comme demandeur d’emploi et que tu aies débuté ton stage d’insertion.

Tu pourras donc continuer à percevoir tes allocations familiales pendant la durée de ton stage d’insertion, à condition que tu n’aies pas un revenu supérieur à 759,28€ brut/mois

Attention ! Après la fin ou l’arrêt de tes études, tu peux bénéficier des allocations familiales pendant une période de maximum 1 an, qui correspond à la durée de ton stage d’insertion. Mais selon ta date d’inscription comme demandeur d’emploi, il se peut que tu perdes ton droit aux allocations familiales plus tôt que prévu… Pour en savoir plus, consulte la page Démarches après mes études.

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Tu peux recevoir tes allocations familiales au plus tard jusqu’à l’âge de 25 ans. Mais pour continuer à en bénéficier après 18 ans, tu ne peux pas :

  • Travailler plus de 240 heures par trimestre comme « travailleur ordinaire ».
  • Être indépendant à titre principal.
  • Bénéficier d’allocations d’insertion ou de chômage.

Si tu as moins de 21 ans, ce sont les seules conditions à remplir pour percevoir tes allocations familiales. Sympa, non ?

Mais attention ! À partir de 21 ans, tu devras en plus prouver que tu es demandeur d’emploi pour continuer à percevoir tes allocations familiales.

Si tu as tardé à t’inscrire comme demandeur d’emploi après la fin ou l’arrêt de tes études, il se peut que tu n’aies pas eu tes allocations familiales pour un ou plusieurs mois. Malheureusement, tu ne les récupéreras pas ! Mais grâce à ton inscription comme demandeur d’emploi, tu récupères tes allocations familiales pour toute la durée de ton stage d’insertion.

Dois-je prendre une mutuelle à mon nom ?

En principe, tu restes affilié à la mutuelle de tes parents en tant que personne à charge, si tu as moins de 25 ans, que tu ne travailles pas et que tu ne perçois aucun revenu. Tu bénéficies donc du remboursement des soins de santé grâce à tes parents et ce, même si tu n’es plus étudiant.

Tu peux rester « personne à charge » de tes parents si tu respectes certaines conditions :

  • tu as moins de 25 ans ; et
  • tu n’as pas terminé ton stage d’insertion ; et
  • tu ne travailles pas ; et
  • tu ne perçois pas d’allocations de chômage ou d’insertion.

Si tu ne respectes pas ces conditions, tu dois alors t’affilier à une mutuelle en tant que titulaire et tu es redevable à ce titre d’une cotisation.

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Quelles sont mes obligations pendant le stage d’insertion ?

Quand tu t’inscris comme demandeur d’emploi suite à la fin ou l’arrêt des études, tu commences ce que l’on appelle le stage d’insertion

Bon à savoir ! Si tu termines une formation en alternance, la durée de ton stage d’insertion sera plus courte que 310 jours voire carrément nulle ! Mais cela dépend de la réussite ou de l’échec de ta formation… 

Durant le stage d’insertion, tu vas devoir respecter une série d’obligations :

  • Être disponible sur le marché du travail
  • Rechercher activement un emploi.
  • Répondre aux convocations du Service régional de l’emploi (le FOREM, Actiris, l’ADG ou le VDAB) et t’y présenter en cas d’invitation
  • Accepter un emploi convenable ou une offre de formation proposé(e) par le Service régional de l’emploi
  • Prévenir le Service régional de l’emploi de tout changement dans ta situation (si tu changes d’adresse, si tu as trouvé un travail, si tu reprends des études…)
  • Demander une autorisation de l’ONEM (Office National de l’Emploi) si tu veux reprendre des cours, suivre une formation, partir à l’étranger, faire du bénévolat…

Attention ! Sache que certaines activités peuvent mettre ton stage d’insertion en pause et donc le prolonger, voire carrément l’annuler et t’obliger à le recommencer !

Ton stage d’insertion se poursuit normalement durant…
Ton stage d’insertion est mis en pause si…
Ton stage d’insertion est annulé si…
  • Les jours où tu cherches activement de l’emploi
  • Les jours de travail salarié ou indépendant
  • Les jours de formation ou de stage à l’étranger (à condition que l’ONEM ait donné son accord)
  • Les journées de Service Citoyen
  • Les jours de formation professionnelle (agrée par le Service régional de l’emploi)
  • Les jours de formation courte ou non intensive, à condition que tu continues à chercher activement un emploi.
  • La période d’interdiction de travail en cas de grossesse (du 7e jour avant la date présumée de l’accouchement jusqu’à la fin de la 9e semaine après l’accouchement)
  • Tu es indisponible sur le marché de l’emploi (par exemple, quand tu es en vacances, hospitalisé ou en prison)
  • Tu entames une formation de longue durée durée MAIS tu es inscrit à moins de 27 crédits
  • Tu reprends des études que tu avais déjà entamées
  • Tu entames des études supérieures ET tu es inscrit à au moins 27 crédits

Si tu décides de reprendre une formation pendant ton stage d’insertion, il est donc plus prudent de se renseigner sur ce que cela implique… On t’explique tout ce que tu dois savoir sur la page Chercheur d’emploi en formation.

Quand aurai-je droit aux allocations d’insertion ?

Comme tu l’as compris, tu dois respecter tout une série d’obligations durant ton stage d’insertion. Et pour vérifier que tu respectes bien les règles, tu seras convoqué à deux moments d’évaluation. Si tu obtiens deux évaluations positives, ton stage d’insertion prendra fin au bout des 310 jours (ou moins si tu as suivi une formation en alternance) et tu pourras alors demander à avoir des allocations d’insertion. Évidemment, tu n’auras pas droit à ces allocations si tu as trouvé un emploi entre-temps et que tu gagnes ta vie !

Pour demander à bénéficier des allocations d’insertion, tu dois donc avoir terminé ton stage d’insertion et obtenu deux évaluations positive mais aussi remplir plusieurs conditions :

  • Tu as moins de 25 ans
  • Avant de travailler, tu as suivi certaines études, sans forcément les avoir réussies.

Attention ! Si tu as moins de 21 ans au moment où tu souhaites demander des allocations d’insertion, tu dois obligatoirement avoir obtenu un diplôme, un certificat ou une attestation de l’enseignement secondaire, de plein exercice ou en alternance. Pour savoir quel est le diplôme minimum que tu dois avoir, clique sur la proposition qui te correspond.

J’ai suivi des études secondaires dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé (CEFA compris)

Tu dois avoir, soit :

  • Le certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS)
  • Le certificat d’études de fin de 6e professionnelle (CE6P)
  • Le certificat d’études de fin de 7e technique (CE7T)
  • Un certificat de qualification de 6e ou 7e technique ou professionnelle
  • Un certificat de qualification obtenu en CEFA, dans l’enseignement ordinaire ou spécialisé
  • Un certificat de qualification obtenu dans l’enseignement spécialisé de forme 3
  • Un certificat d’enseignement secondaire de fin de 2e degré obtenu dans l’enseignement spécialisé
  • Le certificat d’enseignement secondaire complémentaire obtenu dans la section soins infirmiers
  • Un certificat d’enseignement secondaire technique, un certificat de qualification ou un certificat de gestion obtenu en promotion sociale
  • Une attestation de réussite d’une 7e année préparatoire à l’enseignement supérieur

J’ai suivi une formation (IFAPME, SFPME, Bruxelles Formation ou FOREM)

Tu dois avoir, soit :

  • Un certificat d’apprentissage délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de chef d’entreprise délivré par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le diplôme de coordination et d’encadrement par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Le certificat de connaissance de gestion de base par l’IFAPME (ou le SFPME à Bruxelles)
  • Un certificat de compétences acquises en formation, délivré par un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)
  • Le certificat délivré après un contrat d’apprentissage industriel (CAI), un régime d’apprentissage jeune (RAJ) ou une convention d’insertion socioprofessionnelle (CISP)
  • Un titre de compétences délivré après la réussite d’une épreuve auprès d’un centre de validation des compétences ou à la fin d’une formation liée à un métier auprès d’un opérateur public de formation (IFAPME, SFPME, FOREM ou Bruxelles Formation)

Et si je n’ai pas l’un des diplômes requis et que j’ai moins de 21 ans ?

Dans ce cas, tu devras attendre d’avoir 21 ans pour demander tes allocations d’insertion.

Si tu éprouves des difficultés financières pendant cette période, sache qu’il existe des solutions pour t’aider ! Consulte la page Chercheur d’emploi en galère financière pour en savoir plus.

Et si j’obtiens une évaluation négative pendant mon stage d’insertion ?

Si tu obtiens une évaluation négative lors de l’évaluation de tes efforts de recherche d’emploi, ton stage d’insertion est prolongé. Une nouvelle évaluation aura ensuite lieu au plus tard 6 mois après ton évaluation négative.

Bon à savoir ! Lorsque ton stage d’insertion est prolongé, tu gardes en principe les allocations familiales. Tu dois fournir un document du FOREM (reprenant la date de ta dernière évaluation et le résultat) à ta caisse d’allocations familiales. Grâce à ce document, ton droit aux allocations familiales est prolongé pour une période de 6 mois (à condition que tu respectes les conditions d’âge, statut, etc.).

Comment recevoir mes allocations d’insertion et jusqu’à quand les aurai-je ?

Si tu remplis toutes les conditions énoncées plus haut, tu vas pouvoir bénéficier des allocations d’insertion. Mais pour cela, tu dois accomplir deux démarches

Te réinscrire comme demandeur d’emploi

Tu dois confirmer que tu es toujours demandeur d’emploi en allant te réinscrire au Service régional de l’emploi (au FOREM, Actiris, l’ADG ou au VDAB). 

Bon à savoir ! Si tu as un emploi à temps partiel, tu peux aussi te réinscrire comme demandeur d’emploi. Cela te permettra éventuellement de demander plus tard à avoir un complément de chômage. Si tu te trouves dans cette situation, n’hésite pas à consulter la page Premier job à temps partiel.

Introduire une demande d’allocations d’insertion

La première chose à faire est de choisir un organisme de paiement qui va se charger d’introduire ta demande d’allocations d’insertion auprès de l’ONEM et qui te versera ensuite ces allocations. 

Lorsque tu as choisi ta caisse de paiement, tu dois te rendre à la CAPAC ou au syndicat auquel tu t’es affilié, en emportant les documents suivants :

  • Ta carte d’identité.
  • Ton numéro de compte bancaire.
  • Ton attestation de réinscription comme demandeur d’emploi.
  • Le formulaire de demande d’allocations d’insertion (C109/36-demande) que tu auras pris le temps de compléter.
  • Une copie de ton diplôme si tu as obtenu un bachelier ou un master. Si ce n’est pas le cas, tu dois alors faire compléter un formulaire par l’établissement dans lequel tu as suivi tes études secondaires ou ta formation. Il s’agit du formulaire C109/36-certificat, disponible sur le site de l’ONEM ou auprès de ton organisme de paiement.

Attention ! Si tu as moins de 21 ans, il est possible que tu doives faire compléter un 2e formulaire par l’établissement dans lequel tu as suivi tes études secondaires ou ta formation. Il s’agit du formulaire C109/36-Condition21ans-F, disponible sur le site de l’ONEM ou auprès de ton organisme de paiement. En cas de doute, emporte-le avec toi lorsque tu vas faire compléter le 1er formulaire.

Si tu as travaillé pendant ton stage d’insertion, n’oublie pas de prendre le(s) C4 reçu(s) en fin de contrat(s).

Quel est le montant des allocations d’insertion ?

Le montant de tes allocations d’insertion dépend de ta situation familiale et de ton âge.

Pour connaitre le montant qui te seras versé, consulte le site de l’ONEM.

Attention ! Si tu vis en coloc’, il se peut que cela ait un impact sur le montant de tes allocations d’insertion. Consulte la page Chercheur d’emploi en coloc’ pour en savoir plus.

Et si j’ai des difficultés financières ?

Si le montant de tes allocations d’insertion ne te permet pas de vivre correctement et que tu rencontres des difficultés financières, il existe des solutions pour t’aider. Pour plus d’informations, rends-toi sur la page Chercheur d’emploi en galère financière.

Jusqu’à quand aurai-je droit aux allocations d’insertion ?

Comme tu t’en doutes, tu ne recevras pas d’allocations d’insertion indéfiniment. Tu pourras bénéficier d’allocations d’insertion pendant un maximum de 3 années. Mais si tu vis seul ou avec des personnes qui perçoivent aussi des revenus de remplacement (allocations d’insertion ou de chômage, mutuelle, CPAS), tu pourras alors percevoir des allocations d’insertion jusqu’à la fin du mois de tes 33 ans.

Bon à savoir ! Ton droit aux allocations d’insertion peut être prolongé dans certains cas

Attention ! Les allocations d’insertion sont octroyées pour permettre aux demandeurs d’emploi de subvenir à leurs besoins en attendant qu’ils trouvent un emploi.

Je ne suis pas en stage d’insertion

Ai-je encore droit aux allocations familiales ?

Cela dépend de ta date de naissance… Clique sur ta situation pour en savoir plus.

Je suis né avant le 1er janvier 2001…

Après la fin ou l’arrêt de tes études, tu as encore droit aux allocations familiales pendant 1 an à condition que tu sois inscrit comme demandeur d’emploi et que tu aies moins de 25 ans. Si tu as terminé un stage d’insertion de 360 jours, tu n’as plus droit aux allocations familiales.

Je suis né après le 1er janvier 2001…

Ton droit aux allocations familiales cesse à partir du moment où tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage.

Et ma mutuelle ?

À partir du moment où tu perçois des allocations d’insertion ou de chômage, tu as un revenu qui te ne permet plus de rester sur la mutuelle de tes parents. Tu dois t’inscrire à ta propre mutuelle comme « titulaire ».

Bon à savoir ! Sais-tu qu’il existe plusieurs mutuelles et qu’elles offrent des avantages différents ? Tu souhaites bénéficier d’une intervention dans tes frais d’inscription à un club sportif ou pour l’achat de nouvelles lunettes ? Tu es prêt à payer un peu plus cher pour avoir un max d’avantages ou, au contraire, tu désires payer la plus petite cotisation possible ? On t’explique tout ici !

Quelles sont mes obligations en tant que chercheur d’emploi indemnisé ?

Tant que tu bénéficies d’allocations d’insertion ou de chômage, tu dois respecter certaines obligations :

  • Tu es demandeur d’emploi involontaire;
  • Tu es inscrit comme demandeur d’emploi ;
  • Tu es disponible sur le marché de l’emploi ;
  • Tu es privé de travail et de rémunération;
  • Tu es apte au travail
  • Tu es en possession d’une carte de contrôle ;
  • Tu résides en Belgique

En plus de cela, tu dois également accomplir certaines formalités pendant ta recherche d’emploi :

  • Rechercher activement un emploi et collaborer aux actions du Service régional de l’emploi.
  • Signaler toute modification de ta situation personnelle ou familiale.

Quand aurai-je droit à des allocations de chômage ?

Attention ! Si tu as travaillé comme indépendant, des règles particulières s’appliquent à ta situation. Consulte la page Premier job indépendant pour en savoir plus !

Les allocations de chômage te sont versées lorsque tu es sans emploi et que tu remplis une série de conditions :

  • Tu te retrouves sans emploi pour une raison indépendante de ta volonté.
  • Tu ne perçois plus aucun revenu lié à ton dernier travail.
  • Tu es disponible sur le marché de l’emploi et tu es disposé à accepter tout travail convenable
  • Tu dois prouver un certain nombre de jours de travail au cours d’une période de référence.

Attention ! Les journées de travail prises en considération sont les jours où tu as exercé une activité pour laquelle tu as perçu un salaire suffisant et payé des cotisations de sécurité sociale. Les jours prestés en tant qu’indépendant ne sont donc pas pris en compte. De plus, certaines journées sont assimilées à des jours de travail et donc prises en compte dans la période de référence. Il s’agit des jours :

  • où tu étais en incapacité de travail ou en accident de travail
  • de vacances et les jours de repos compensatoires
  • d’absence non rémunérés, à raison de 10 journées maximum par année civile

Comment recevoir mes allocations de chômage et jusqu’à quand les aurai-je ?

Si tu remplis toutes les conditions énoncées plus haut, tu vas pouvoir bénéficier des allocations de chômage. Mais pour cela, tu dois accomplir deux démarches

Introduire une demande d’allocations de chômage

La première chose à faire est de choisir organisme de paiement qui va se charger d’introduire ta demande d’allocations d’insertion auprès de l’ONEM et qui te versera ensuite ces allocations. 

Lorsque tu as choisi ta caisse de paiement, tu dois te rendre à la CAPAC ou au syndicat auquel tu t’es affilié, en emportant les documents suivants :

  • Ta carte d’identité
  • Ton numéro de compte
  • Si tu viens de perdre ton emploi, il te faudra le C4 remis par ton dernier employeur
  • Si tu étais en incapacité de travail et que tu percevais une indemnité de la mutuelle, il te faudra un document délivré par ta mutualité (C6)

Bon à savoir ! Quand tu demandes des allocations de chômage pour la première fois, tu vas devoir prouver que tu y as bien droit, c’est-à-dire que tu as accumulé assez de jours de travail (les journées d’incapacité de travail sont prises en compte). Emporte donc tous les documents nécessaires : formulaires C4 remis par tes anciens employeurs, formulaires C6 délivrés par ta mutuelle…

Attention ! Si tu n’as pas tous les documents nécessaires pour introduire ta demande, rends-toi tout de même chez ton organisme de paiement. Il te remettra un formulaire spécifique pour que ta demande d’allocations de chômage puisse être introduite, en attendant que tu réunisses tous les documents pour compléter ton dossier.

Te réinscrire comme demandeur d’emploi

Tu dois obligatoirement t’inscrire comme demandeur d’emploi au Service régional de l’emploi (au FOREM, Actiris, l’ADG ou au VDAB). Attention ! Tu dois entreprendre cette démarche dans les 8 jours qui suivent l’introduction de ta demande d’allocations de chômage pour y avoir droit à la date où ta demande a été encodée. Passé ce délai, tu n’auras des allocations de chômage qu’à partir de ton inscription comme demandeur d’emploi.

Quel est le montant des allocations de chômage ?

Le montant de tes allocations de chômage dépend de ta situation familiale, de ton dernier salaire perçu, de ton passé professionnel et de la durée passée au chômage. En effet, les allocations de chômage sont dégressives, ce qui signifie que leur montant diminue après un certain temps.

Bon à savoir ! Lors de l’introduction de ta demande d’allocations, ton organisme de paiement te fera compléter le formulaire C1 « Déclaration de la situation personnelle et familiale ». Les informations que tu indiqueras sur ce formulaire auront des conséquences très importantes sur ton droit aux allocations de chômage et le montant de celles-ci. Il est donc important de bien lire les questions et d’y répondre correctement. De fausses informations peuvent entraîner une exclusion de bénéfice des allocations de chômage et un remboursement.

Pendant la première année de chômage, tu percevras d’abord 65% puis 60% de ton dernier salaire, en sachant que celui-ci est plafonné

Cette période d’un an est suivie d’une seconde période de deux mois, qui sera prolongée ensuite de 2 mois par année de passé professionnel, pour un maximum de 36 mois. Durant cette période, ta situation familiale sera prise en compte, en plus de ton dernier salaire, pour calculer le montant de tes allocations de chômage :

  • Si tu es isolé : 55 % du dernier salaire
  • Si tu es cohabitant sans charge de famille : 40 % du dernier salaire
  • Si tu es cohabitant avec charge de famille : 60 % du dernier salaire

Si tu atteins la troisième et dernière période, tu percevras une allocation forfaitaire basée uniquement sur ta situation familiale. Le montant de ton dernier salaire ne sera donc plus pris en compte.

Comme tu l’as compris, le calcul du montant des allocations de chômage est complexe car il dépend de plusieurs paramètres. Ton organisme de paiement pourra te renseigner sur le montant auquel tu as droit, en fonction de ta situation. Si tu veux un aperçu des montants maximums et minimums auxquels tu pourrais prétendre, consulte le site de l’ONEM.

Attention ! Si tu vis en coloc’, il se peut que cela ait un impact sur le montant de tes allocations de chômage. Consulte la page Chercheur d’emploi en coloc’ pour en savoir plus.

Et si j’ai des difficultés financières ?

Si le montant de tes allocations de chômage ne te permet pas de vivre correctement et que tu rencontres des difficultés financières, il existe des solutions pour t’aider. Pour plus d’informations, rends-toi sur la page Chercheur d’emploi en galère financière.